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A la découverte des lieux chargés d’Histoire: escale dans le val d’Anniviers (11.08.2017)

Aujourd’hui, nous sommes à l’entrée du val d’Anniviers: à Briey, pour découvrir un jardin d’inspiration médiévale, puis à Fang pour découvrir un village médiéval et finalement on parle de transhumance avec l’exposition «Forain for ever».

 

À Briey, le jardin de plantes médicinales d’Isabelle Main transporte ses visiteurs au Moyen Âge

Ce jardin est l’aboutissement de la formation à l’école des plantes médicinale d’Evolène qu’a suivie Isabelle Main. «On n’a pas utilisé les techniques de l’époque, mais la conception est la même. Le jardin est clos avec un puis comme point central, d’où partent quatre branches qui représentent les quatre fleuves de l’éden. On a des carrés où sont délimitées les cultures.» La culture et la cueillette des plantes sauvages à usage culinaire ou médicinal étaient des pratiques courantes en Valais jusqu’au milieu du siècle passé; après avoir été un peu délaissées, les plantes et leurs nombreuses vertus suscitent aujourd’hui un regain d’intérêt. «Ma formation d’infirmière ressort dans ce jardin: j’ai décidé de mettre dans chaque bac les plantes d’un système. Par exemple, le système du cœur, des femmes, etc. Là, c’est une approche plus contemporaine que celle du Moyen Âge.»

 

Les Zufferey de Viouc ont été les derniers nomades d’Anniviers. L’expo «Forain for ever» évoque cette transhumance

Le vigneron-encaveur Maurice Zufferey a vécu entre la plaine et la montagne pendant près de trente ans, au rythme de la transhumance, jusqu’en 1991. Les Zufferey de Viouc sont les derniers nomades du val d’Anniviers. Anniviers et quasiment toutes les Vallées latérales de la rive gauche avaient de la vigne en plaine. L’Entremont à Fully, Isérable à Leytron, Nendaz à Vétroz, Hérens sur Sion: «Forain for ever» braque ses projecteurs sur ce nomadisme plaine-montagne.

 

«Pour moi, Fang est un village hommage à la vie rurale». Interview de l’herboriste Isabelle Main

«Pour moi, Fang c’est un village hommage à la vie rurale. C’était un des lieux de transhumance. À Briey, c’était le lieu de transhumance de ma belle-famille. La grand-maman Rosalie montait depuis Chalais à pieds avec ses sept garçons, sur un chemin muletier maintenant appelé la «dérupe». Il est très raide. Ils venaient en été pour cultiver et faire pâturer les bêtes. Ici, tout ce patrimoine a été mis en valeur». Interview d’Isabelle Main, technicienne en herboristerie qui a créé un jardin d’inspiration médiévale à Briey.

 

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Joël Antonin

Joël Antonin

Contributeur