1500 morts en Valais à cause de la grippe espagnole, surtout dans le centre et le haut du canton. Sur une population de 140’000 personnes, environ la moitié tombe malade, surtout des hommes, entre 20 et 45/50 ans. Et parmi les victimes valaisannes, des personnalités de l’époque: le président du Grand Conseil Morand, le conseiller national Tissières, des députés… Certains se souviennent encore aujourd’hui des marques laissées par cette épidémie dans leur famille. C’était il y a 100 ans. En quelques mois, le virus ravage la planète, entre le printemps 1918 et l’été 1919. Le virus fait le tour du monde; il tue entre 20 et 100 millions de personnes. D’espagnole, la grippe de 1918-19 ne porte que le nom. Ses origines sont plus probablement du côté de la Chine et les Etats-Unis.
Quels furent les impacts en Valais? 100 ans après, sommes-nous à l’abri d’une telle pandémie?
On en parle avec trois invités:
- Alain Dubois, archiviste cantonal
- Nicolas Troillet, infectiologue et épidémiologistes, directeur de l’Institut central des hôpitaux
- Cédric Dessimoz, médecin cantonal adjoint
Au sommaire de ce journal, quatre chapitres:
- Des morts par dizaines de millions
- La nature du mal
- Ce qui a changé depuis
- 100 ans après, sommes-nous à l’abri d’une telle pandémie?
Pour aller plus loin:
► 24 janvier de 12 h 15 à 13 heures à Sion: Midi Rencontres de la Médiathèque Valais: Epidémie, pandémie… Le virus, un risque naturel sous-estimé?
Avec: le Professeur Nicolas Troillet, MD, MSc, Chef du Service des maladies infectieuses et Directeur de l’Institut Central des Hôpitaux et le Docteur Frank Bally spécialiste des maladies infectieuses.