Ce jardin est l’aboutissement de la formation à l’école des plantes médicinale d’Evolène qu’a suivie Isabelle Main. «On n’a pas utilisé les techniques de l’époque, mais la conception est la même. Le jardin est clos avec un puis comme point central, d’où partent quatre branches qui représentent les quatre fleuves de l’éden. On a des carrés où sont délimitées les cultures.»
La culture et la cueillette des plantes sauvages à usage culinaire ou médicinal étaient des pratiques courantes en Valais jusqu’au milieu du siècle passé; après avoir été un peu délaissées, les plantes et leurs nombreuses vertus suscitent aujourd’hui un regain d’intérêt. «Ma formation d’infirmière ressort dans ce jardin: j’ai décidé de mettre dans chaque bac les plantes d’un système. Par exemple, le système du cœur, des femmes, etc. Là, c’est une approche plus contemporaine que celle du Moyen ge.»