Maurice Tornay a enfin pris la parole aujourd’hui samedi à 17h, devant la presse. Il ne s’estime pas responsable des décès survenus à l’hôpital du Valais entre 2010 et 2014.
« Ce n’est pas moi qui tenait le scalpel! » dit le ministre valaisan.
Maurice Tornay avait été mis en cause par le rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP) sur l’Hôpital du Valais, rapport rendu public mercredi dernier. Selon l’UDC, des vies auraient pu être sauvées s’il avait réagi de manière adéquate aux révélations du professeur Savioz en 2010. Mais le lanceur d’alerte a été licencié. Maurice Tornay a présenté alors un rapport sommaire au Parlement, rapport qu’il a vendu comme une expertise scientifique. Le conseiller d’Etat était déjà mêlé à l’affaire Giroud, la plus grande fraude fiscale de l’histoire du canton.
Maurice Tornay estime que les attaques de l’UDC Jérôme Desmeules sont diffamatoires. Et qualifie d’inacceptable l’instrumentalisation de la douleur des familles.
« Ce sont les attaques de deux politiciens en mal de visibilité. C’est le peuple qui m’a élu et je souhaite poursuivre ma mission: la question d’une démission n’est pas d’actualité »
La démission du conseiller d’Etat avait été évoquée au moment où le rapport de la CEP a été rendu public. Le président de la commission de gestion, le PLR Narcisse Crettenand, a réclamé sa démission suite à la publication du rapport de la CEP, pendant que l’UDC et les Socialistes lui demandent d’assumer ses responsabilités. Les Verts exigent déjà son départ depuis plusieurs mois.
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