Les patrons de Novelis ont montré ce matin, à la presse, les limites de leur patience. Le message est sans équivoque. Non seulement le canton du Valais est coresponsable des dégâts occasionnés et devra mettre la main au porte-monnaie, mais en plus, si les mesures de sécurisation ne sont pas à la hauteur de leurs exigences, Novelis pourrait quitter le site de Sierre. «La pérennité à long-terme des activités sur le site de Sierre est totalement corrélée aux mesures de protection qui doivent être mises en place pour lutter contre les dangers naturels», affirme Emilio Braghi, vice-président du groupe Novelis.