«Il y a 2 façons de faire du bio. Par passion ou par paresse. Le passionné est à l’écoute du végétal et le gère. On essaie d’être proche de la vigne, de la comprendre. Par paresse, ce sont de gens style soixante-huitard attardés qui croient que la vigne cela pousse tout seul. Le résultat, c’est la qualité des produits qu’on élabore.» Vigneron-éleveur, Didier Joris fait du vin bio depuis treize ans.
«La première année, j’ai fait du bio sur deux parcelles, une de merlot et une de païen. C’était un test. L’année suivante, je me suis aventuré sur la totalité de ma surface. Cela fait douze ans que je suis 100% bio.»
Il s’est affilié à Bio Suisse depuis deux ans. Avant cela, il communiquait sa manière de travailler à ses clients seulement. «J’arrive à la retraite et je vais certainement céder l’exploitation ou vendre mes vignes. Je préfère donner un domaine labellisé à quelqu’un: c’est une facilité en plus pour démarcher la nouvelle clientèle.»