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En 35 ans, la population de Valais a crû de 54%. D’ici 2040, il devrait y avoir 60’000 habitants supplémentaires

La surface construite dans notre canton est faible en comparaison avec la moyenne nationale: 3.5% du territoire valaisan est bâti (contre 8.8% au niveau suisse). Un chiffre qui a augmenté de 0.4 point depuis les années quatre-vingt et qui s’explique bien entendu par la topographie: 53.3% du territoire valaisan est improductif, contre 21.7% au niveau fédéral.

Pour le reste, un quart du territoire cantonal est occupé par des forêts, tandis que les terres agricoles représentent 19% de la surface totale.

Si on regarde le Valais sous l’angle de la démographie, on remarque que les Valaisans sont toujours plus nombreux. Le Canton comptait 220’000 habitants en 1980 contre 340’000 aujourd’hui. La hausse est de 54% en seulement 35 ans. Alors que durant cette même période, la population n’a crû que de 33% au niveau fédéral.

L’augmentation est donc conséquente. Mais toutes les régions valaisannes ne se développent pas au même rythme: les champions de la hausse démographique sont les régions du Chablais, de Martigny et le district de Conthey. Mais il y a également des communes qui perdent des habitants, elles sont 25 au niveau cantonal dont trois seulement sont situées dans le Valais romand (Bourg-Saint-Pierre, Isérables et Saint-Martin). La population de plaine a augmenté plus rapidement depuis 1980, avec une hausse de 60%. La montagne se défend bien puisque sa population a augmenté de 45% durant la même période.

Le Canton comptait 220’000 habitants en 1980 contre 340’000 aujourd’hui (durant cette même période, la population n’a crû que de 33% au niveau fédéral). Combien serons-nous à l’avenir à vivre en Valais? L’Office cantonal de la statistique table sur 60’000 habitants supplémentaires d’ici à 2040.

Quant aux projections plus lointaines, elles indiquent que la population valaisanne devrait se stabiliser, voire diminuer après 2040.

À noter encore que le nombre de retraités, en Valais, devrait tripler d’ici à 2040.

Joël Antonin

Joël Antonin

Contributeur