«Je ne suis même pas sûr que ces initiatives aient été la meilleure manière de parler du contenu de nos assiettes», dit le PLR David Crettenand.

Pour le député PLR David Crettenand, «les gens veulent des aliments équitables, une agriculture avec un plus grand contrôle de ce qui est fait, mais on a vu que les textes alaient peut-être un peu trop loin avec beaucoup d’éléments très compliqués qui venaient s’ajouter à un texte déjà voté en septembre de l’année passée». Il concède de voir augmenter la bureaucratie a joué un rôle aussi. «Je ne suis pas sur que ces initiatives aient été la meilleure manière de parler du contenu de nos assiettes. Il faut parler du concret plutôt que partir dans tous les sens», dit le PLR David Crettenand.
Rappelons que les initiatives «alimentaires» sont rejetées par les Valaisans (contrairement aux Genevois, aux Vaudois ou encore aux Neuchâtelois). C’est «non» à plus de 61 pour cent à l’initiative pour des denrées alimentaires saines et produites dans des conditions équitables. Le «non» est encore plus important – 64 pour cent – au texte sur la souveraineté alimentaire. Deux communes valaisannes disent «oui» aux deux textes: Icogne et Bister. Le rejet est plus massif dans la partie germanophone du canton. Les villes disent «non» à près de 60 pour cent.
Au niveau suisse, les deux textes sont rejetés: 63 pour cent de non pour les aliments équitables; 70 pour cent pour la souveraineté alimentaire.