Dimanche 21 février 1999, 20 h 27. Deux avalanches se déclenchent sur les hauts de Villaz, un hameau d’Évolène, emportant tout sur leur passage. Elles feront douze victimes.
Sur les lieux du drame, les secouristes découvrent des scènes de chaos. Les murs de neige de l’avalanche, qui coupent la route entre Evolène et les Haudères, atteignent plusieurs mètres de hauteur.
Au lendemain de cette funeste nuit, les images sont dantesques: 25 hectares de forêt dévastés, des dizaines de chalets détruits. Et la montagne menace encore le village. Une gigantesque avalanche dévale la pente le lendemain après-midi. Elle ne fera pas de victime.
Six ans plus tard, la justice condamne l’ancien président Pierre-Henri Pralong et le guide de montagne André Georges, chef de sécurité au moment du drame pour homicide par négligence. Une décision qui choque et inquiète les milieux de la sécurité en montagne. Pour eux, ces avalanches étaient inattendues, imprévisibles et exceptionnelles.
20 ans après le drame, la sécurisation d’Evolène se poursuit. Le Canton du Valais travaille sur de nouveaux paravalanches et un système de minage à distance. La facture avoisinera les 30 millions au final.
Nous en parlons avec le chef de la section des dangers naturels à l’Etat du Valais, Raphaël Mayoraz.
► Ce jeudi soir, Évolène organise une messe à 20 h 27 précises, en mémoire des 12 personnes qui ont perdu la vie dans les avalanches de février 1999.