fr

LE JOURNAL du 30.08.2017

La durée de «vie» d’un directeur d’Office du tourisme est en moyenne de trois ans. Comment l’expliquer?

C’est la valse dans les directions des offices du tourisme des stations valaisannes… À l’instar de Nendaz, Thyon 2000 ou Anniviers, elles doivent toutes faire face au départ de leur manager général. La durée de présence à ce poste tourne autour des deux ans et demi – trois ans. Pourquoi? Explications dans ce journal. On en parle avec Dominique Fumeaux, responsable de la filière Tourisme HES-SO Valais-Wallis.

 

Œnotourisme: le Valais peut-il devenir une destination prisée comme Bordeaux ou le Piémont?

En 1991, cinq encaveurs s’associent pour animer le sentier viticole entre Sierre et Salquenen. Vingt-six ans plus tard, ils sont 50 à proposer leurs produits à des visiteurs toujours plus nombreux. Car l’œnotourisme est à la mode. Caves ouvertes, balades, fêtes: les offres vitivinicoles se multiplient dans le canton. Le Valais peut-il devenir une destination du vin comme les régions de Bordeaux et du Piémont, et attirer des visiteurs sur cette base?

 

Les vins vaudois entre les mains d’un Valaisan: le Sierrois Samuel Panchard est l’œnologue du canton de Vaud

C’est un Sierrois qui occupe le poste d’œnologue cantonal du Canton de Vaud. Le Valaisan Samuel Panchard a pris ses nouvelles fonctions il y a plus de 100 jours. Le jeune quadra compte 25 ans de métier, en cave et aux vignes. Une expérience acquise en Valais, pour l’essentiel chez Provins. «Sur le canton de Vaud, je suis le Valaisan et Valais, je suis presque le Vaudois. Je me fais chambrer des deux côtés», reconnaît-il en riant. Trop tôt pour tirer un bilan: Samuel Panchard apprend encore à découvrir son nouvel espace de travail, le vignoble vaudois.
La nomination du Valaisan? Son chef Olivier Viret l’assume pleinement: «L’intercantonalisme doit absolument se jouer, notamment à l’échelle viticole. Nous sommes avec les Valais les deux plus grands cantons viticoles de suisse. Ce marché est extrêmement tendu aujourd’hui, la vente de vin reste un challenge, maintenir des parts de marché sur le marché du vin suisse et c’est ensemble que nous arriverons.»

 

Des tonnes de pommes et de poires en moins cette année à cause du gel. Les prix pourraient augmenter

Rien que pour le Valais, on s’attend à cueillir 6000 tonnes de pommes en moins par rapport à 2016, 1000 tonnes pour les poires. C’est le gel de ce printemps et la météo désastreuse qui sont la cause de cette baisse de production. En Suisse et en Europe, les dégâts sont encore plus importants. Pour le président de l’Interprofession des fruits et légumes du Valais, Yannick Buttet, qui espère que le marché puisse réguler la situation et, «qu’au vu du manque de fruits sur le marché, les prix augmentent pour que la perte pour le producteur ne soit pas si conséquente.»
Rappelons que, lors de la session du Grand Conseil de septembre, les députés seront appelés à se prononcer sur un crédit cadre de 35,2 millions de francs pour lutter contre le gel.

 

Fermeture à répétition des offices postaux: un «massacre à la tronçonneuse», selon Grégory Logean

Les chefs de groupe Diego Clausen (Chrétien-Social du Haut) et Grégory Logean (UDC Vr) ont été reçus ce mercredi à Berne par la commission des transports et des télécommunications du Conseil des Etats. Ils s’y sont rendus avec, sous le bras, l’initiative parlementaire valaisanne sur l’organisation de la Poste, déposée en soutien à l’initiative cantonale du Tessin.

 

Accident au Sanetsch: les victimes du crash d’un avion identifiées

Les victimes du crash ont été identifiées. Selon la police cantonale valaisanne, il s’agit de deux Suisses âgés de 49 et 69 ans, tous deux domiciliés dans le canton de Berne. Ils étaient accompagnés par un ressortissant allemand de 52 ans.

L’avion de tourisme s’est écrasé quelques minutes après son décollage de l’aéroport de Sion. Les circonstances de l’accident ne sont pas encore clairement établies.

 

Cimetières: la paix des morts dure en moyenne 25 ans. Ensuite, ils sont priés de céder leur place

La mort est un sujet auquel nous sommes tous confrontés un jour. Comment les communes valaisannes organisent-elles les places dans leur cimetière et pour quelle durée? À Sierre par exemple, après généralement 25 ans, un avis est publié au Bulletin officiel durant l’année qui précède la fin de la concession. Certaines personnes demandent à récupérer les ossements de leurs proches pour les incinérer et les mettre dans une urne funéraire. Dans certaines communes, la concession est renouvelable, comme à Martigny.

Joël Antonin

Joël Antonin

Contributeur