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Les vaches de la race d’Hérens savent se battre, elles savent aussi faire du lait!

La race d’Hérens est une race de combattantes, mais pas seulement. Les vaches produisent aussi du lait toute l’année. Une production qui permet à certains éleveurs de vivre. Visite à l’étable de Marius Pannatier.

Marius Pannatier se lève tous les jours aux aurores pour traire ses bêtes. L’Evolenard possède une quarantaine de vaches d’Hérens, dont sept qui sont inscrites au match des Haudères de dimanche prochain. Si les combats sont la facette la plus connue du grand public, certains éleveurs comptent sur la production laitière de l’entier de leur troupeau durant toute l’année pour vivre.

«C’est quand même important de produire du lait, ça fait un bon revenu, reconnaît Marius Pannatier. Moi, je suis content de produire du lait uniquement avec de l’Hérens. Parce que la race d’Hérens possède de bonnes qualités combatives, la viande est goûteuse (la fleur d’Hérens… c’est quelque chose de bon…) mais si on la trait, la vache est productive.»

Les vaches sont saillies par un taureau dès l’âge de deux ans. Après avoir vêlé, ces dernières produisent naturellement du lait. La traite a lieu tôt le matin et en fin de journée. La quantité journalière de lait varie d’une vache à l’autre.

«Celle-ci par exemple, Cibelle, c’est une toute bonne vache: elle produit 22 litres par jour, onze litres par repas, mais c’est une toute bonne vache. En général, les vaches donnent plutôt entre douze et quatorze litres.»

Les Pannatier prennent minutieusement soin de chacune de leur vache. «Elles sont toutes tellement différentes. Certaines se tarissent très vite. Celle-ci, je dois un peu masser le pis pour qu’il se vide complètement.»

Ce mercredi, 140 litres partent à la laiterie et une dizaine de litres restent à l’étable pour être distribués aux veaux. C’est la laiterie des Haudères qui vient chercher les boilles tous les jours. Le lait est ensuite transformé en fromages et en tommes.

Joël Antonin

Joël Antonin

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