Mercredi soir, le public a pu découvrir le visage du futur collège de Sion; 104 projets étaient en compétition pour dessiner l’avenir de la formation du secondaire II. Au final, c’est un projet d’envergure qui a convaincu le jury, à l’unanimité.
Parmi ses membres, Francis Rossier, actuel recteur de la Planta:
«Un collège, ça doit être un lieu de savoir. On doit pouvoir y travailler, sérieusement, mais en même temps, ça doit être un lieu qui laisse entrer les idées. C’est cette ouverture d’esprit qu’on cherche à développer chez nos étudiants. Il faut qu’on la trouve aussi dans le bâtiment. J’ai l’impression qu’on va de plus en plus vers un enseignement individualisé. Or, on reste dans un établissement public: il faut qu’il y ait ce côté social, ce côté rencontre. Il faut qu’il y ait la possibilité d’avoir une intimité mais il faut aussi qu’il y ait la possibilité de ressentir qu’on appartient à un établissement. Et ce projet le permet.»
Le projet doit encore passer l’épreuve du Grand Conseil. Premier coup de pioche prévu en 2021.
Estimé à 80 millions de francs, l’établissement devrait accueillir 1350 étudiants dès la rentrée 2024.