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Trottinette électrique, voiture à hydrogène, transports urbains par câble, à voir aux Swiss Mobility Days à Martigny

Trottinette électrique, voiture à hydrogène ou encore transports urbains par câble. Durant quatre jours, les Swiss Mobility Days vivent leur 2e édition à Martigny, dans le cadre du salon Prim’Vert. Ces journées suisses dédiées à la mobilité durable se veulent novatrices.

Elle a le vent en poupe, la trottinette électrique. Avec ce produit, le fabricant s’éloigne du jouet pour enfant pour s’attaquer au segment adulte. Plusieurs centaines de pièces ont trouvé preneur depuis le début de l’année en Suisse romande. Son prix: un peu moins de 1000 francs.

«C’est plutôt un moyen de locomotion, une solution de mobilité plus qu’un jouet, donc on le conseille plutôt aux adultes, explique Simon Roduit, vendeur chez Micro Mobility. C’est vraiment un objet qui va permettre de moins utiliser sa voiture, de se déplacer d’un point A à un point B dans une logique de mobilité utilitaire.» Devant le succès, le fabricant va étendre sa gamme avec quatre nouveaux produits dès août prochain.

D’autres solutions de mobilité durable sont présentées au Swiss Mobility Days. Parmi les voitures en test, il y a cette auto à hydrogène développée par une marque coréenne. «Contrairement à une voiture électrique, on va produire de l’électricité directement dans la voiture grâce à l’hydrogène qui, en réagissant avec l’oxygène dans la pile à combustible, va générer de l’électricité pour être fournie directement au moteur électrique», explique Véronique Amstutz, chercheuse à l’EPFL Valais / Wallis. Ce modèle est commercialisé depuis 2013 en Europe et depuis deux ans en Suisse. Son prix: 60’000 francs.

Aujourd’hui, une vingtaine de véhicules roulent sur nos routes.

«Elle est très similaire à un véhicule électrique, notamment au niveau de la conduite. Il n’y a pas de vitesse. La conduite est relativement douce, les démarrages sont dynamiques, il n’y a pas d’à-coup.»

Pas d’à-coup, mais un gros coup de publicité pour le téléphérique urbain de Brest. Le premier en France, il a été inauguré en novembre dernier. Il a permis la création d’un nouveau quartier. Sa fréquentation dépasse largement les attentes, comme l’explique Nicolas Chapuis, directeur général de la filiale française du groupe Bartholet: «Un succès qui fait rêver en Valais, mais aussi un Suisse, où plusieurs projets de mobilité par câbles sont au cœur de discussions sur la mobilité durable.»

Joël Antonin

Joël Antonin

Contributeur