«Sans redevance, ce sont 10 millions de francs qui quittent l’économie valaisanne chaque année», affirme le comité de soutien aux médias de service public valaisans, qui estime que le Valais à tout à perdre en cas d’acceptation de l’initiative No Billag le 4 mars 2018. Présidé par Stéphane Coppey (président de la Fédération des communes valaisannes) et Niklaus Furger (président de l’Union des villes valaisannes), ce comité regroupe de nombreuses personnalités du monde politique, économique et culturel valaisan.
Pour défendre les médias de service public valaisans , les valeurs qui font la richesse de la démocratie helvétique et des centaines d’emplois dans le canton, une large mobilisation a vu le jour. L’initiative vise à interdire à la Confédération tout financement public des médias, que ce soit par l’impôt, la redevance ou la subvention et souhaite gommer de la constitution le droit à la libre formation de l’opinion. Cet enjeu crucial pour notre démocratie fédère des acteurs du monde politique, économique, de la culture et du sport.
Sans redevance, ce sont 10 millions de francs qui quittent l’économie valaisanne chaque année.
Le Valais a tout à perdre
Le Valais a tout à perdre puisqu’il touche environ 3 fois plus de la redevance qu’il n’en paie grâce à la clé de répartition solidaire. Si les médias Radio-TV devaient être soutenus au niveau cantonal, l’offre audiovisuelle valaisanne coûterait près de CHF 000.- par ménage par année. Cela représente quasiment le triple des CHF 365.- que coûtera la redevance à partir du 1er janvier 2019 (soit un franc par jour).
La redevance audiovisuelle représente 30 à 55% du budget des radios et TV du canton
Sans le montant de la redevance, Canal9 / Kanal9, Rhône FM, Radio Chablais et Radio Rottu sont menacés de disparition. Leurs perspectives en cas d’acceptation le 4 mars sont des plans sociaux et des licenciements massifs.
Les manifestations populaires, les clubs sportifs et la vie socioculturelle du canton sont soutenus par les médias Radio-TV de service public. En perdant cette couverture médiatique, c’est une visibilité importante et donc des prestations de sponsoring qui vont disparaître. À très court terme bon nombre de productions et d’événements régionaux sont également menacés. Les médias valaisans assurent un service à la population en cas d’alertes météo, de catastrophes naturelles, de problèmes sur les routes, etc. Sans financement par la redevance, les programmes télévisés accessibles aux personnes handicapées sensorielles disparaîtraient . Les chaînes de TV privées ne proposeraient ni sous-titrage, audiodescription ou émissions en langue des signes, car économiquement non rentables.
Le comité valaisan est encore appelé à s’élargir et compte déjà parmi ses membres de nombreuses personnalités:
PDC VR
Les Verts valaisans
Rassemblement Citoyen Valais
Jacques Melly, Président du Conseil d’État
Esther Waeber-Kalbermatten, Vice-présidente du CE
Christophe Darbellay, Conseiller d’État
Frédéric Favre, Conseiller d’État
Roberto Schmidt, Conseiller d’État
Beat Rieder, Conseiller aux États
Thomas Egger, Conseiller national
Viola Amherd, Conseillère nationale
Mathias Reynard, Conseiller national
Peter Jossen, ancien Conseiller national
Stéphane Rossini, ancien Président du Conseil national
Vincent Riesen, Directeur Chambre valaisanne de Commerce et Industrie
Serge Métrailler, Directeur de l’AVE
Blaise Carron, Union Syndicale Valaisanne
Christian Roth, Président de Saxon
Olivier Cottagnoud, Président de Vétroz
Claude-Alain Bétrisey, Président de St-Léonard
Christophe Germanier, Président de Conthey
Philippe Varone, Président de Sion
Pierre Berthod, Président de Sierre
Anne-Laure Couchepin, Présidente de Martigny
Nicolas Féraud, Président de Crans-Montana
Benoît Aymon, journaliste
Marc Aymon, musicien
Claude Barras, réalisateur de “Ma vie de Courgette”
Michael Drieberg, Festival Sion sous les étoiles