Crans-Montana, Zermatt, Ovronnaz ou encore le val d’Illiez: la politique sur les taxes de séjour est en pleine mutation. Plusieurs communes profitent des possibilités que leur offre la nouvelle loi sur le tourisme (adoptée en 2015) pour développer les sources de financement qui doivent leur servir à concrétiser leur stratégie touristique.
Deux leviers sont actionnés: la taxe de séjour est déplafonnée, une taxe forfaitaire est appliquée, concernant en particulier les résidences secondaires. Objectif: développer les offres touristiques et offrir les meilleures prestations aux hôtes des stations.
Mais du côté des propriétaires de résidences secondaires, ces augmentations auxquelles ils sont soumis ne passent pas très bien. Ils ont l’impression d’être pris pour des vaches à lait.
Volonté de développer davantage le tourisme pour le canton, renflouement de sa caisse et satisfaction du touriste pour la commune, besoin de transparence quant à la destination de la taxe pour le résident-payeur: les attentes sont différentes selon qui s’exprime. Mais le but est commun: le Valais doit rester une destination attrayante pour sécuriser l’avenir de son tourisme.








