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Hannibal n’est jamais passé par le Grand-St-Bernard. Mais «son» mur révèle un pan méconnu de l’histoire du Valais

Hannibal n’est jamais passé par le Grand-St-Bernard, mais le mur qui porte son nom, au-dessus de Liddes, à 2650 mètres d’altitude, pourrait révéler un pan méconnu de l’histoire. C’est ce qui ressort d’un récent colloque interdisciplinaire: pour percer le mystère du mur dit d’Hannibal, la communauté scientifique se mobilise autour de ce site archéologique hors norme qui fait l’objet de recherches sur le terrain depuis 10 ans. Des chercheurs – venus de Suisse, de France et d’Italie – ont confronté leurs points de vue deux jours durant à Liddes, à l’initiative de l’association RAMHA (Recherches archéologiques du mur (dit) d’Hannibal).

«Ce site qui se révèle extrêmement intéressant, non seulement pour l’histoire locale de l’Entremont et du Valais mais aussi peut-être des implications dans la grande histoire romaine de l’époque», déclare Michel Aberson, maître d’enseignement et de recherche à l’Unil.

Pour en parler, Jean-François Copt, président de l’association RAMHA, est invité dans LE JOURNAL.

 

 

Joël Antonin

Joël Antonin

Contributeur