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La vie à 1000 à l’heure à la buvette du col du Lein! Où les Rouiller passent leur dernier été

Le col du Lein relie Saxon, dans la plaine du Rhône, au Levron, village de la commune de Vollèges. Nathalie y tient la buvette. Pourquoi avoir choisi le col du Lein?

«C’est un petit peu lui qui nous a choisis, répond Nathalie Rouiller. On habitait Miège à l’époque et j’étais enceinte. En allant à l’hôpital faire un contrôle de grossesse, la sage-femme (qui est la femme du secrétaire de l’alpage) nous dit que les locataires arrêtent et qu’ils cherchent quelqu’un. Alors… il y a eu ce regard avec mon mari, on s’est tout de suite compris et on s’est dit voilà ça, c’est pour nous!»

La tenancière est aussi fromagère et agricultrice, elle produit en été six pièces de fromage par jour, une quinzaine de tommes, du sérac aussi et puis des petits fromages frais (une vingtaine par jour).
Mais Nathalie Rouiller et sa famille vivent leur dernier été à l’alpage.

«Ça devient difficile avec les enfants, l’école, les trajets. La vie de famille en prend un coup parce qu’on vit tous un peu les uns sur les autres, on n’a plus beaucoup d’intimité. Alors là on va faire une petite parenthèse à la vie au col du Lein momentanément et j’espère pourquoi pas continuer quelque chose dans le même genre, plus petit un jour ou l’autre. Mais agriculteurs, ça, c’est sûr, on le sera toute notre vie!»

Joël Antonin

Joël Antonin

Contributeur