Les murs en pierres sèches font partie du patrimoine viticole valaisan, certains ont été construits il y a 5000 ans. Certains sont en mauvais état, d’autres se sont déjà effondrés. Le pire des scénarios, disent les spécialistes, est d’abandonner. Et il faut agir, ne serait-ce que pour conserver un savoir-faire qui pourrait disparaître. Canton, Confédération et communes ont décidé d’agir. L’action est à la mesure du péril: 100 millions de francs d’aide. Mais sous conditions:
«Il faut que ce soit un projet collectif, à l’échelle d’une commune, après c’est une remise en état périodique, selon l’existant», explique Laurent Maret, chef de l’Office des améliorations structurelles.
Vétroz a su saisir la perche. Le sauvetage de ses vignes en terrasse est en cours. A Conthey, on se prépare aussi à sauvegarder ce patrimoine.